La Trans-Mission au fil de l’eau …

N° 5. :  Du métier de « transmetteur d’entreprises » …

Il s’agit surtout de faire preuve de beaucoup d’humilité, de prudence, de méticulosité (paru le 24/03) et de bon sens.

Bon sens : celui-ci peut être de deux types.

L’élémentaire qui va dépendre de la vivacité d’esprit de l’« Expert ».

Le « bon sens » plus sophistiqué, est celui issu de l’expérience. Souvent « confondue » avec l’intuition.

La réalité est qu’au fil du temps, et de ses activités professionnelles, chaque acteur économique est confronté à des milliers de situations. Elles peuvent être anodines ou plus critiques. Il intègre ces situations, les modes de résolution qui se sont imposés, et le tout forme son « Expérience ».

Face à une situation, il va réaliser une synthèse de son vécu et va soit échafauder une solution, soit éliminer des solutions toutes faites qui se présentent. Pour maximiser les chances d’analyser une entreprise avec « bon sens », il est utile de recourir à un collège d’experts.

Trans-Mission a constitué un Comité stratégique (il se réunira dès que le confinement sera levé…) auquel sont soumis les questionnements sur les dossiers. La multiplicité des expériences des membres de ce comité réduit, quasi à néant, les chances d’échapper à un élément significatif.  

Les seules vraies questions auxquelles doit répondre un cabinet de transmission d’entreprises, au terme de son diagnostic, sont :

• l’entreprise est-elle vendable ?
• à qui ?
• à quel prix et à quelles conditions ?

Trop souvent, certains analysent les chiffres, sans les critiquer, et plongent dans la rédaction de beaux rapports présentant les aspects superficiels de l’entreprise concernée.

L’objectif n’est pas de décrire sa propre entreprise à son patron, et de lui mettre sous le nez le prix estimé. Il le connaît souvent mieux que l’« Expert ». Encore faut-il l’argumenter, pourvoir le défendre face à un candidat acquéreur et ses experts. L’objectif est de déterminer, avec lui, qui est le bon acquéreur, à quel prix (avec quels arguments pour le justifier), et à quelles conditions. A demain pour …. La fiscalité belge et la transmission