Trans-Mission :
La bafouille de Pat du 24 mars 2020

La Trans-Mission au fil de l’eau …

N° 4. :  Du métier de « transmetteur d’entreprises » …

Il s’agit surtout de faire preuve de beaucoup d’humilité, de prudence (paru le 23/03), de méticulosité et de bon sens.

Méticulosité : les composants significatifs de l’entreprise doivent être abordés à la loupe. L’ « Expert », digne de ce nom, ne peut se contenter d’observations superficielles ou de déclarations non vérifiées. Le recours à des experts sous-traitants est quasi toujours nécessaire :

  • Un auditeur ou l’expert-comptable, à défaut, certifie-t-il la réalité de la balance comptable « clients » ? N’y a-t-il pas des créances à provisionner ? (30% de créances échues de plus de 90j. est un signal d’alarme),
  • Les valorisations des stocks et des encours doivent être vérifiées, challengées, tant en matérialité qu’en méthode d’évaluation,
  • Si l’entreprise est propriétaire de son immobilier, quelle est sa valeur de marché, au-delà de sa valeur comptable ? S’il n’y a pas d’immobilier, il y a un ou des baux locatif(s). Est-on bien dans les normes de marché ? Dans les deux cas, le recours à une expert immobilier spécialisé (industrie, bureaux, laboratoires,…) est souhaitable,  
  • Le matériel de production doit être estimé en valeur de marché dans l’hypothèse « going concern » et en valeur de liquidation (la valeur de liquidation de l’entreprise doit demeurer une base de comparaison tout au long du diagnostic),
  • Matériel roulant, … La Ferrari est-elle nécessaire à l’activité ? 😊
  • Un audit assurance est utile. A quand remonte le dernier effectué ?

A demain pour … le bon sens.